Analyse de la disposition historique

En 1837, outre le village Zackenzin, il y avait aussi une métairie. La carte de la première moitié du XIXe s. où très près,  au sud-est du village Zackenzin (Ciekocino), existait la métairie Louisenhof confirme son existence.

Dans la seconde moitié du XIXe s., la métairie Louisenhof portait  déjà le nom de Zacken­zin, comme le village situé tout près au nord-ouest. D’après la carte de 1894, nous savons que dans la seconde moitié du XIXe s. on construisit des bâtiments dans la partie nord du pâturage. Probablement vit le jour la partie administrative – cour et bâtiment d’exploitation. Le chemin qui séparait le pâturage de l’ouest, chemin qui existait déjà dans la première moitié du XIXe s. fut utilisé comme voie d’accès au bâtiment, ce put être le bâtiment du palais. Ce fut à cette époque que l’on planta les tilleuls à petites feuilles et les thuyas occidentaux.  Dans la partie est, le parc pouvait déjà exister, peut-être comme forêt où les arbres formaient une composition naturaliste.

La composition du complexe fut basée sur deux axes qui se croisaient.  L’un d’eux est-ouest passait par la cour de la métairie, entourée de bâtiments d’exploitation,  par l’entrée à la ferme, la cour du palais avec voie d’accès au palais, le palais, le jardin avec le chêne pédonculé sur l’axe, protégé par l’enveloppe forestière.

Le second axe: nord – sud, étant en même temps un axe panoramique, passait par le palais, par la clairière panoramique, par le chêne pédonculé, par une partie du parc forestier qui jouait un rôle important dans l’aménagement du paysage du parc.  La clairière panoramique était entourée d’un parc forestier.  Les  arbres les plus intéressants  de la partie ouest sont: le pin de Banks, le chêne rouge et le sapin.  Dans l’angle sud-ouest – un groupe de mélèzes européens, dans la partie sud sur l’axe – un chêne pédonculé,  dans l’angle  sud-est – un rang de mélèzes européens, dans la partie est  - des hêtres pourpres, et dans la partie nord devant la façade sud du palais – des thuyas occidentaux, un tilleul à petites feuilles.  Deux platanes soulignaient l’entrée de la façade est. L’axe avec l’entrée sur l’axe est-ouest passait par le milieu du parterre dans la cour du palais avec le chêne pédonculé sur l’axe. On planta aussi sur le parterre, symétriquement,   un de chaque côté de l’axe, des genévriers et des thuyas occidentaux, et de chaque côté  deux  aubépines blanches.

Dans la partie nord de la voie d’entrée, on a planté: des pins sylvestres, des faux acacias, des sapins blancs, des hêtres. Un rang de conifères limitait probablement la voie d’entrée et la clairière panoramique du côté nord.  Il y avait: des sapins blancs, des pins sylvestres, le mélèze européen, l’if commun. Sur les pelouses de la partie d’entrée furent plantés  des arbustes de symphorine, le seringa,  le pseudo jasmin. Dans la partie nord, derrière la ferme, se trouvait le légumier et, dans la partie sud, entre le pâturage et la clairière limitée par le parc forestier,  – le verger. Le long du chemin à travers le village poussaient :   une haie de myrobalans et une allée de frênes, et le long de la frontière est du pâturage – des frênes communs. Près de la frontière nord du complexe, du côté sud de la route  Kurowo-Ciekocino furent construites des maisons d’habitation et, probablement dans les années 1935-40, on y planta un groupe d’arbres limites à la frontière nord du complexe: des chênes rouges, des tilleuls à petites feuilles, des chênes pédonculés, des érables. La frontière nord du complexe se déplaça vers la principale route rurale le long de laquelle on planta une haie de myrobalans. Ainsi virent le jour : un rang mixte (sapins, érables, tilleuls) limitant de l’est le terrain où se trouvait le verger, près de la route vers les champs, et un rang de frênes communs et une haie de myrobalans à l’entrée au champ qui limitait le pâturage de l’est.